Discussion sur l'avenir de la république

Messages : 3 Date d'inscription : 17/02/2019

Quintus observait la salle de l’assemblée se remplir, une fois la cohue en train de se calmer, il se leva et d’une voix forte commença :

Mes chers amis ! Représentants du peuple de Byzantium ! Je souhaiterais avec votre permission et celle de Sa Majesté prendre la parole !
La république de la Côte-dorée était autrefois une grande nation, riche, prospère et dont le rayonnement culturel traversait largement ses frontières. A son apogée, elle recevait les honneurs dus à un royaume. Durant cette grande période la république a établi de solide alliance par le monde y compris avec ce royaume.

Malheureusement, – prend un air sérieux et triste –, la république a sombré, dans la maladie, les guerres et les famines. Envahie et trahie de toutes parts, il n’y a désormais que peu d’endroits ou subsiste notre civilisation.

Lorsque le peuple de Kônstantinoupolis m’ouvrit ses portes, désespéré, meurtri par toute les infamies qui avait frappé la république, il m’offrit de guider la cité vers une nouvelle aube de prospérité. Ma cité affaiblie se tourna vers ses anciens alliés dont elle cherchait l’aide et la protection, le temps de retrouver sa splendeur d’antan. Nombreux ! Furent ceux qui répondirent à cette appel : l’actuelle duché de Sondrah ! Le puissant royaume de Granval ! La cité-état de Triglav ! Le généreux Grand-duché de Kerknok ! Et le royaume de D’Mad !

Entre TOUTES ces opportunités, le choix de ma cité se porta sur le magnifique royaume de Byzantium, frère de culture. Je promis à mon peuple que nous serions traités comme jadis avec respect et mérite. Mon peuple a accepté, il a fait confiance.

Malheureusement tandis que mon peuple cherchait la justice auprès de son nouveau bien aimé roi, celui-ci lui donna raison mais qualifia les terres de ma cité dans son jugement de COLONIE.

Colonie ! Un mot anodin pour Sa Majesté, mais qui emplit de douleur jour après jour le cœur de mon peuple ! Alors que nous pensions adhérer à un ami, a un frère ! Ce dernier nous considéra comme une simple propriété ! Dont la gestion est offerte à la tourmente politique du futur sénat ! Nous dépossédant de notre terre ! La terre de Saint-Marius ! Notre maître ! Notre guide ! Notre fondateur ! Bafouant tout ce en quoi ma cité croit !

Aujourd’hui et depuis ce jugement mon peuple perd jour après jour confiance en Sa Majesté Constantin. Nombreux ! Sont ceux qui pensent que nous aurions dû accepter une autre offre ! L’actuelle duché de Sondrah dans sa structure est bien plus en accord avec notre tradition malgré sa culture différente ! Que ne l’est Byzantium.

– Prend une voix plus forte, d’avantage empli de colère – Je ne serai pas un second Wulgrin Helothran !! Je ne vendrai pas ma cité et ce qui reste de la république !!

Je supplie donc à genou – pose un genou a terre face a l’assemblée et le roi, les bras grand ouvert – De changer ce statut immorale ! De colonie ! Pour qualifier les terres de ma cité, sans quoi je ne pourrais répondre de son ressentiment grandissant et ne pourrai continuer a servir sa majesté comme conseiller.

Visenya écoutait le Grand Chambellan parler, observant les réactions des divers personnes présentes dans la salle. Une fois le discours de l'homme terminé, elle ajouta :

Il est inconcevable qu'un peuple qui ce joint à notre Royaume de son propre chef soit qualifié de colonie !
Il ne s'agit pas la de terres que nous avons conquises...
Je rejoins l'avis de Sieur Quintus, l'avenir et la gestion des terres tropiquiennes ne devraient pas dépendre du Sénat.

Messages : 4 Date d'inscription : 16/02/2019

Les jours passaient à Byzantium comme l'eau passerait dans une passoire ; L'eau s'écoulait, mais les problèmes s'accumulaient dans la passoire à chaque jours. Un soir, un scandale à régler. Une autre soirée, un procès. Le jour d'après, la Chancelière qui se dresse contre lui. Maintenant on l'avait appelé car le Strategos de Konstantinoupolis avait requis audience à l'assemblée. Il entre donc, portant comme à son habitude sa couronne royale puis se dirige sous le dais afin d'entrer en lit de justice dans l'assemblée. Et il écoute.
Ainsi donc, le Strategos n'était pas satisfait du terme de colonie. Il souhaitait que ce qui jadis était reconnu comme une république florissante voit son statut élevée. Il ne manqua pas non plus de relever les menaces voilées de sédition chez Sondrah, malgré toute la mise en scène et l'agenouillement du Strategos visant à flatter l'égo du Roi. Son coude vint s'installer sur les bras du trône, sa joue prenant support sur son poing fermé alors qu'il réfléchi un instant. Puis c'est la dame Kahranthène qui se joint à la valse, soutenant les dires du Strategos.

J'entends votre requête, Excellence. J'y vois néanmoins quelques problèmes. Dans la constitution que vous avez-vous même rédigé pour le Royaume, vous avez défini avec moi le statut des territoires outre-mer. Si j'accède à votre requête, nous allons devoir passer outre la constitution. Ou est-ce plutôt votre intention d'obtenir de ma part une telle faveur avant que celle-ci n'entre en vigueur afin de profiter de l'absence de rétroaction?

Son regard se pose sur le Grand Chambellan, puis sur Visenya, avant de revenir une nouvelle fois sur Quintus.

Je vais accéder à votre requête et accorder à Konstantinoupolis le statut de territoire de la couronne au même titre que les pairs du Royaume. En revanche, j'attends de vous que certaines dispositions soient prises afin de favoriser la pénérité de ce statut. Entendez-moi bien, car si je ne vois aucun effort fait en ce sens, vous devrez en répondre devant moi. Je veux un rapport mensuel offert au consistoire sacré quant à l'évolution de Konstantinoupolis et de ses dépendances ; J'entends par là que je veux voir des progrès notables quand à ses infrastructures, sa démographie et son industrie. Si vous souhaitez acquérir le même statut et la même autonomie que les autres pairies de Byzantium, alors vous devrez répondre aux mêmes exigences qu'elles.

Également, veuillez ne plus considérer Konstantinoupolis comme une République. Elle n'est plus une république depuis les malheurs que vous avez si bien cités. Le Royaume ne reconnaît pas de république autonome en son sein et ne saurait le faire. La république sera dûment représentée au Sénat, en cette assemblée et au Consistoire, comme le prévoient la constitution que vous allez présenter. J'accorde le statut de Theme à Konstantinoupolis et en fait la cité éponyme sa capitale administrative. Vous en êtes le Strategos et représenterez mon autorité. Vous êtes libre d'organiser une cour dans votre Theme s'il vous sied de le faire, mais ne créez pas d'institutions qui ne sont pas prévues par la constitution du Royaume. Me fais-je bien comprendre?

Enfin et je crois que vous serez d'accord avec moi, lorsque Konstantinoupolis aura 10 000 habitants en son sein, nous vassaliseront directement Konstantinoupolis sous la couronne Byzantine afin d'en faire une pairie officielle. Cela vous convient-il?

Installé non loin des Républicains, le Marchand, vêtu de pourpre brodée au fil d'or, dépeignant des motifs marins qu'il apprécie temps, sa coiffe sur sa tête cuivrée trônée fièrement par deux plumes de Geai Ramier, au visage marqué autant par le Soleil, que par un âge qui ne faisait qu'avancer, creusant son front, son regard émeraude, participant à lui donner un air naturellement sévère. Le Brun ne put qu'applaudir aux propos tenus par le représentant des Julii. Bien qu'il sut se donner en spectacle, presque de quoi faire ombrage au Barbu, ses dires furent vrais, exact. Le soutien à la République dont fit preuve la grâcieuse, mais non moins intelligente Visenya sut arracher un sourire au Romain. Sourire, qui ne tarda pas à disparaître aux propos tenus par le supposé Roi. Il ne pouvait rester sans rien dire, mettre fin à la République ? Elle ne fait que commencer pourtant. Il fit un pas en avant, et répondit à la place du jeune Patricien :

"Si Sa Majesté me le permet, j'aimerais ajouter quelque chose. Peut-estre, que ce terme de "Colonie" est la seule chose qui fâche réellement. C'est un terme fort et très connoté en sens. Dire que la Côte Dorée est une succession de colonies Byzantines, ce serait erroné. Byzantium n'a jamais colonisé pareil endroit. Par contre, nos ancêtres Pontikoi, eux, l'ont fait. Donc peut-estre que l'insulte, ne serait point le statut lui-mesme, mais plutôt la nomenclature utilisée, et que nous pouvons donc revoir. C'est à cela que servent les Etats-Généraux aussi, non ? Et je pense que la reconstruction de la Côte Dorée bat son plein. Bien que Khrysí Aktí, l'ancienne capitale de la République ne soit plus en nostre possession depuis peu, la cité de Limáni Kavoúri frôle les 10 000 habitants, son industrie se remet peu à peu des déboires passés, et la Côte Dorée dans son ensemble totalise quasiment 20 000 âmes, Pieralat se développant elle aussi à un très bon rythme."

Le Grec fit quelques pas, dextre au creux de son dos, et sa senestre caressant pensivement sa brune barbe.

"Mais je dois confesser que mon intervention ne concernait pas uniquement la question du statut de Kônstantinoúpolis. L'ordre, car il en fut un, de ne plus considérer la Côte Dorée comme une République a sut me faire hausser les sourcils. Je crains que, mesme si nous le souhaitions, ce soit une chose impossible, Vostre Majesté. Car voyez-vous, cette tradition Républicaine est ancrée dans la culture locale dès la colonisation de la côte par nos ancêtres. Le peuple ne pourrait concevoir un passage soudain et brutal à un absolutisme féodal. Nous aurions beau placer un Strategos, ou quoi que Sa Majesté souhaite à la tête de ces terres, et le peuple ne serait que séditieux. Jamais il ne reconnaîtrait la légitimité d'un homme absolu et imposé, qui plus est par une puissance étrangère du Vieux Monde.

Si la République a rejoint le Royaume de Byzantium, c'est sur mes recommendations. Par promiscuité culturelle, mais aussi de par mes amitiés avec la Maison Andrios, la la bonne entente entre Sa Majesté et ma personne. Le Féodalisme était chose rejetée, proscrite, méprisée, au sein de la Côte Dorée. Il était vu comme étant une menace à la République. Aurais-je trompé la confiance des Pontikoi une nouvelle fois ? Me serais-je trompé en cherchant soutien et refuge auprès d'amis, et mesme, frères et sœurs culturels ? Pourquoi la République a-t-elle sombré ? Je pourrais vous renvoyer à mon précédent essai, mais je ne vous ferai point cet affront. Les Institutions Républicaines se durcirent, et se rendirent hermétiques. Empêchant à tout Citoyen de devenir Patricien. Elle fut alors dirigée par une Oligarchie avec une Morale contre les principes des Saints. Devant cet absolutisme croissant, le peuple s'est tout simplement soulevé, et a pris d'assaut le Palais Républicain. Suite à cela, les Foederati, scandalisés de ne pouvoir accéder au statut de simple Citoyen de la République, se soulevèrent et trouvèrent terreau fertile auprès du peuple en colère. N'est-ce point là une preuve que le Féodalisme et l'Absolutisme ne peuvent fonctionner sur ces terres ? Alors bien sûr, Sa Majesté pourrait faire répression contre les Pontikoi. Envoyer ses armées se perdre dans les déserts et les jungles, sous un Soleil écrasant, non habituée à de tels théâtres, non équipée pour de tels climats. Insectes et maladies feraient de cette expédition un calvaire. Et la population locale, nous l'avons découvert à nos frais, est habituée à user de tactiques de guérilla. Utiliser le désert comme un sanctuaire. Utiliser la jungle comme un refuge. Couper les lignes de ravitaillement, surtout chose aisée lorsque l'envahisseur vient d'un tout autre continent. Non je pense, que définitivement, même si les institutions de la République ne sont plus de nos jours, elle continue malgré tout d'exister dans les faits. La population la considère, la vit, et ses anciens alliés la reconnaissent tout autant. Mesme si mon mandat d'Eparkhos ne fut renouvelé, lors de mes déplacements dans les Cours du Vieux Monde, je reste "L'Eparque" aux yeux des puissants. La Côte Dorée reste une République.

La République reste un principe Sacré, lié aux Saints, et à la Volonté des Dieux. Son représentant, et donc celui du pouvoir Royal ne peut qu'estre élu par les Patriciens de la République. Citoyens qui peuvent devenir Patriciens contre un cens. L'élection permet d'asseoir la légitimité de cet homme sur tout un peuple, et éviter toutes grondes, tout en s'appuyant sur une magistrature nommée par le gouvernement, et confirmée par l'Assemblée Patricienne. On ne peut appliquer le mesme gouvernement sur tous les peuples et partout dans le monde. Il faut prendre en compte la religion et la culture locales afin d'adapter son système de gouvernance au lieu annexé.

Pour finir, je pense qu'il est dans l'intérêt de Sa Majesté de garantir une certaine autonomie à ses vassaux les plus éloignés. Il est déjà des plus compliqué de faire un Etat centralisé et Absolu, lorsque deux Océans vous séparent, mais aussi, on ne peut tout simplement gérer et centraliser la totalité du Royaume, comme s'il s'agissait de terres directement aux alentours de la capitale, et donc, sur le même continent. Il s'agirait dès lors, si Sa Majesté me prête l'expression, de mettre en place une Administration Coloniale, et donc décentralisée. Mais tout étant une question de point de vue, il serait centralisé aux yeux de la République, car centré sur celle-ci comme intermédiaire du pouvoir Royal."

Messages : 1 Date d'inscription : 18/02/2019

L'homme enturbanné assis au côté de ses confrères Pontiques était resté silencieux tout le long de l'intervention et, à certaines assertions, hochait de temps en temps la tête en signe d'assentiment. Lorsque son voisin de pourpre et d'or eut fini, se dernier se leva, soulevant la masse de ses affûtiaux en un léger bruissement et prit la parole :

"Votre Majesté, je me trahirais et vous trahirais si je contredisais mestre Seleukos, la chose publique est une tradition pontique vivace, que dis-je, la garantie de la confiance que nous accordons à nos souverains, sous les auspices des Saints et la protection des Dieux ! Une coutume qui jamais ne nous fit défaut, pour peu que nous lui rendions les honneurs qui lui étaient dus, manquement qui nous a amené dans la situation où nous sommes. Ainsi, nous sommes résolus à ne plus faillir à ce devoir. Comme vous vous voyez assurés de la foi que nous accordons à cette institution, dites moi Votre Majesté, quel roi peut faire confiance à un homme qui trahit ce qu'il a de plus sacré ? D'autant plus s'il a été poussé à cette erreur par celui qui a juré de le protéger.
Je ne gagerais pas d'une victoire tropiquienne à l'hypothétique conflit qu'évoquaient les tou Chalkoprateia mais les derniers soupirs des Pontiques seraient de regret à la perte de leur destin commun avec les Byzantins et combien les relations entre nos deux peuples furent cordiales. Que gagnerions-nous, nous Pontiques, comme Sa Majesté, à nous opposer aux autres ? Vous voyez bien que vous ne pouvez pas davantage nous empêcher de désigner la République que de vous rendre grâce.

Certes, les revendications du maître des Julii ne rentrent pas totalement en adéquation avec la charte, qui n'a pas encore été, que je sache, adoptée. Je reste tout de même convaincu de la diligence et de la bonne volonté de mestre Quintus. Ce qu'il a rédigé pour Sa Majesté n'a veillé qu'aux intérêts de Sa Majesté, et il en va de même pour la République, peu nous chaut qu'il y ait dans cette première constitution du royaume un ou deux postiches à corriger. A nous qui parlons de veiller à la perennité de ce dessein bicéphale qu'est l'entente entre les Pontiques et les Byzantins.

Et en gage de bonne volonté, je propose que, jusqu'à tant que nous méritions d'être désignés comme pairie et reformions ainsi la République, nous rendrions régulièrement compte à Byzantium de nos progrès et continuerions ce bout de chemin sous l'autorité d'Alôsis. Nous proposerions des conditions de sortie à Dame Andrios afin de satisfaire au mieux les deux parties, l'autorité d'Alôsis comme la nôtre. Ainsi, nous nous arrangerions personnellement avec celle-ci pour, quand le moment serait venu, gagner dans les meilleures conditions notre autonomie de cette dernière et devenir ainsi une insigne pairie du grand royaume de Byzantium."

lève un menton rasé de près et fais le tour de l'assemblée du regard. Ce qu'on devine être des épaules largement et richement recouvertes de tissus et de breloques s'affaissent après une dernière exclamation :
"Une République pour le Roi, une République pour le peuple !"

Messages : 3 Date d'inscription : 17/02/2019

Se relève après que les premiers représentant prirent la parole. Une fois le discours de Fortelde terminer, il dit :

La proposition de sa majesté est très généreuse, mais comme le soulignent mes compatriotes la république ne saurais pas être gouverné par le haut. Nul homme, à l’exception de Saint-Marius ou un possible héritier de ce dernier ne pourrais revendiquer de régner sur la côte-dorée, et même s’il existait Saint-Marius s'est toujours refusé a cela est ne serai rien de plus qu’un guide.

La république n’est plus certes, mais récemment, j’ai fait appel aux alliés de la république afin de dialoguer sur son avenir. Il était assez regrettable de ne voir aucun membre du royaume de sa majesté venir pour cette occasion, mais il fut décider que la cité de Kônstantinoupolis ne s’imposerai pas sur les autres cité qui compose le territoire républicain, ainsi une fois les institutions de Limani kavouri restaurer les deux cité formerai une nouvelle république régit par une charte dont le projet est déjà rédigé et ne manque plus qu’à être approuver par ses futurs membres.

La formation de nos institutions sur le modèle républicain est sacrée, comme le disait l’ancienne charte républicaine « nulle ne peut se prévaloir de posséder la république », c’est un principe qui dépasse largement le seul texte de la première charte, c’est un principe sacré sur nos terres dont il sera impossible de pouvoir se passer.

La formation d’une république dans le royaume ne sera pas un obstacle à sa majesté ni a celui-ci, en acceptant que notre peuple puisse se régir de ses propres lois, institution et coutumes, notre partenariat n’en sera que grandit.

Si sa majesté et cette grande assemblée, acceptent de reconnaître la spécificité du territoire républicain, je serai ravi de pouvoir discuter avec sa majesté de la charte de la république. Je comprends que sa majesté souhaite avoir un certain contrôle sur ses pairies et je comprends aussi qu’au sein désormais de Byzantium la république n’est plus aussi libre de ses mouvements qu’avant, mais un compromis est possible. Ainsi, par exemple en ce qui concerne la gouvernance, la république rendra compte de ses actions à sa Majesté et a son gouvernement, le chef de la république serai désigné par ses institutions toute en laissant la possibilité à sa Majesté de l’accepter ou non, auxquelles cas, il reviendra à la république de fournir un autre choix.

Messages : 4 Date d'inscription : 16/02/2019

Décidément, il était bien ennuyé. Le Grand Maître et le Grand Chambellan qui se dressait devant lui et s'opposaient à sa décision. Lui, le Roi, lieutenant des Dieux placé sur cette terre pour commander et gouverner. Il était là, en lit de justice dans l'assemblée et pourtant on lui refusait une fois de plus son autorité.

Messieurs, je vous avoue que je n'apprécie guère que l'on se joue de mon droit divin de régner. Certes la république s'est approchée de Byzantium afin de profiter d'une certaine facilité culturelle. N'oubliez jamais en revanche à qui vous vous adressez. Lorsque vous me contredisez alors que je me trouve en lit de justice, vous défiez l'essence même du pouvoir royal qui me fut accordé par les Dieux. Tâchez de ne jamais l'oublier.

La République sera, donc. Mais j'impose mes conditions. Celle-ci n'est pas sous l'autorité de la pairie d'Andrios, mais elle est sous sa bienveillante tutelle le temps qu'elle soit apte à devenir une pairie à part entière. Je veux que vous me rédigiez une ordonnance qui définisse les modalités administratives simples de cette république. Cette ordonnance, elle devra inclure que la République est inféodée au Royaume de Byzantium. En échange, elle acquiert l'autonomie et le droit particulier d'appliquer ses propres lois. À cela j'ajoute néanmoins que ces lois ne concernent que la gestion interne de la République et que celles-ci ne doivent pas entrer en conflit avec la loi Byzantine. En aucune façon. De même, le Royaume ne reconnaît pas le droit à la République de signer des traités diplomatiques avec des puissances étrangères sans la sanction royale. Également, la République demeurera néanmoins un Thème sous forme de circonscription Administrative et son représentant élu par les patriciens et Pontikoi sera le Strategos qui devra jurer allégeance en son nom et au nom de la république au Roy, allégeance qui comportera les droits basiques de Conseil, d'Aide Armée et d'Obédience. En échange la couronne fera serment de subsistance, de justice et de protection envers la République.

Il se lève alors.

J'en entendrai d'avantage lorsque vous aurez complété l'ordonnance.

Messages : 3 Date d'inscription : 17/02/2019

Fort bien ! Mes excuses à sa majesté impériale, si elle a cru que nos paroles remettaient en cause son droit divin de régner, il ne s'agissait que d'humble conseils prodigués en notre devoir envers vous, afin que sa majesté impériale règne de la manière la plus juste et équitable sur son royaume.

Il semble le débat sur ce sujet terminer, je transmettrai au plus vite à sa Majesté impériale les documents modifiés selon son souhait.

fait une révérence avant de se rasseoir